La publicité grâce à nos labels de tests est soumise à des impératifs rigoureux. D’une part, nous voulons offrir la possibilité à des entreprises, de faire de la publicité en utilisant nos labels de tests, d’autre part, nous voulons également, malgré tout, exclure les représentations erronées. C’est la raison pour laquelle nous nous orientons fortement vers les règles de la fondation allemande « Stiftung Warentest » [test de marchandises], qui dans l’espace germanophone applique des critères particulièrement élevés pour la publicité utilisant des labels de tests.
De façon générale, l’utilisation de notre label de tests ISTQ, sans accord individuel préalable n’est pas autorisé. En principe, pour l’utilisation des labels de tests ISTQ, ce sont les conditions ci-après qui s’appliquent:

Principes de la publicité

  1. Le label ne doit pas être utilisé en rapport avec des produits ou des prestations qui n’ont pas été testés.
  2. Si le label est utilisé conjointement à d’autres messages publicitaires semblables, par exemple dans le cadre d’une offre diffusée dans un journal, l’assertion globale ne doit pas dénaturer l’énoncé du label de test de la publicité.
  3. Le label de test ne doit pas être utilisé si le résultat obtenu est basé sur des informations fausses relatives à ce qui est testé.
  4. Le label de test ne doit plus être utilisé s’il y a déjà un test plus récent comportant d’autres résultats pour l’annonceur. Par exemple : Si un vainqueur de l’ancien test n’est plus le vainqueur du nouveau test, il ne doit plus utiliser le label « vainqueur de test ».
  5. Le label de test ne doit plus être utilisé si la prestation testée ou si le produit testé se sont modifiés de façon importante. Par exemple : Quand un commerçant en produits alimentaires premium modifie entièrement sa stratégie d’entreprise pour devenir un commerçant en produits alimentaires discount.

Indications obligatoires sur les labels de tests ISTQ

Les labels de tests doivent contenir certaines indications qui permettent aux consommateurs de s’informer relativement au test. Il s’agit en particulier:

  1. De références : par exemple www.istq.ch
  2. De la date de la première publication : mois / année.
  3. Du contenu du test : ce qui a été testé doit être clairement identifiable. Par exemple, l’énoncé « Meilleur magasin de meubles » est inacceptable si seule la prestation de conseils du magasin de meubles a été testée, alors que par exemple la livraison des meubles ou le service de montage ne l’ont pas été
  4. La référence doit être facilement lisible ; le label ne doit donc pas être rapetissé jusqu’à devenir illisible.

Dans les cas de publicité avec des notes, ce sont les principes ci-après qui s’appliquent:

Y a-t-il de meilleurs résultats / notes (ici, seules les notes entières comptent : très bien, bien, etc.) que celles qui ont été annoncées, il faut que cela soit reconnaissable à l’aide des indications du bulletin de notes. Exemple: un annonceur a obtenu la note « bien », or il existe cependant un autre fournisseur ayant reçu la note « très bien » ; dans ce cas, l’indication d’un bulletin de notes est indispensable.

Dans le cas de publicité avec des classements, ce sont les principes ci-après qui s’appliquent:

Les vainqueurs de test ou autres fournisseurs ayant une place (par exemple « 2e place ») et un résultat correspondant à la note 3 ou moins bon (« suffisant »), ne doivent faire de la publicité sur le label qu’avec l’indication de la note et du classement.

Dans le cas de publicité avec des résultats partiels, ce sont les principes ci-après qui s’appliquent:

De nombreux tests incluent des domaines de sous-tests: un test de portail de réservation d’hôtels englobe par exemple les secteurs partiels (prix, diversité de l’offre, confort de réservation, service client). Il est possible en principe de faire de la publicité qui utilise ces secteurs partiels, par exemple « meilleurs prix », même si on n’est pas vainqueur d’un test dans son ensemble.

Les dispositions suivantes s’appliquent dans ce cas:

  • On est autorisé à faire de la publicité uniquement avec des domaines pertinents de tests, en particulier, mais pas avec le résultat de questions individuelles. Le domaine du test doit participer à au moins 10 % du résultat global
  • Il y a lieu d’attirer l’attention sur le fait que le label ne se rapporte qu’à un secteur partiel de test, en indiquant « Test de sous-catégorie » ou quelque chose de similaire.